Si le lipome Si le lipome apparaît en grand nombre et dans le sens d’une augmentation du tissu adipeux sur certaines parties du corps, il s’agit d’une lipomatose.
Le lipome, une tumeur graisseuse, est bénin et se développe lentement. Il est généralement bien encapsulé et se trouve le plus souvent dans les tissus adipeux sous-cutanés (abdomen, dos, bras, jambes, cou, tête). Cependant, le lipome apparaît également dans les muscles, le thorax (dans le médiastin) et la cavité abdominale. Les organes peuvent également être touchés. En principe, il peut se développer partout où il y a du tissu adipeux. Si plusieurs lipomes sont présents, on parle de lipomatose.
Le lipome a de nombreux visages au microscope. Nous ne nous y attarderons pas ici. Cependant, il convient d’en mentionner brièvement quelques types : Angiolipome, lipome pléomorphe, myxolipome, lipome à cellules fusiformes, fibrolipome, myolipome, etc.
Le lipome doit être distingué du lipoedème, dans lequel l’augmentation de la graisse n’est pas délimitée, mais se limite néanmoins généralement aux zones typiques des jambes et des bras.
Quand faut-il faire enlever un lipome ? Chaque fois qu’il devient gênant et qu’il montre une tendance à la croissance. Même en cas de doute sur sa bénignité, le lipome doit être opéré. Un lipome ne peut être diagnostiqué avec 100 % de certitude que lorsqu’il a été envoyé à un pathologiste et examiné au microscope après son ablation.
Nos chirurgiens, le Dr Schumann et le Dr Schumann-Averkiou, sont à votre disposition pour répondre à vos questions.
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Traitement des lipomes
Il n’existe pas de traitement conservateur efficace des lipomes qui soit scientifiquement fondé.
Le lipome doit être retiré à l’aide d’un couteau sous anesthésie locale ou, selon sa localisation et sa taille, sous anesthésie générale. Pour les lipomes de grande taille, il est préférable d’enlever l’excédent de peau sous forme de fuseau. Dans de nombreux cas, le chirurgien voit un pédicule vasculaire en profondeur, qui doit être soigneusement ligaturé pour éviter les saignements ultérieurs. Souvent, après l’opération, il reste un défaut dans le tissu adipeux à l’endroit où se trouvait le lipome. Cela s’observe également dans le cas d’une poche de graisse plus importante. Ce défaut doit être corrigé si possible. Cela peut se faire en préparant un lambeau de graisse qui sera glissé dans le défaut. Malheureusement, cela ne réussit pas toujours et une bosse peut rester visible après l’opération.
Questions fréquentes sur le traitement du lipœdème
Comment reconnaître un lipome ?
Le lipome se développe lentement. Au toucher, il peut être mou ou très dur. Sa taille varie de celle d’un petit pois à peine palpable à celle d’une paume de main. Les tumeurs graisseuses sont généralement faciles à déplacer et de consistance molle. Cependant, ils peuvent parfois être très grossiers. Si la masse graisseuse n’est pas déplaçable, il faut exclure d’autres tumeurs – en particulier des tumeurs malignes! Il peut s’agir, entre autres, du liposarcome, une tumeur rare qui se développe également à partir de cellules adipeuses, mais qui dégénère. Contrairement au lipome, le liposarcome se développe rapidement, ne peut pas être déplacé et apparaît à un âge avancé.
L’étendue d’une masse graisseuse peut généralement être facilement délimitée par échographie. Dans certains cas particuliers, une IRM (imagerie par résonance magnétique) est nécessaire.
Quels sont les symptômes typiques ?
Normalement, le lipome situé dans le tissu adipeux sous-cutané ne provoque aucune gêne, de sorte que son ablation est effectuée pour des raisons esthétiques. Il est perçu comme inesthétique à partir d’une certaine taille. Cependant, les lipomes très volumineux peuvent également provoquer des troubles mécaniques par frottement. Dans certains cas, les lipomes peuvent provoquer des douleurs, notamment lorsqu’ils appuient sur des nerfs. Dans ce cas, des troubles de la sensibilité au niveau de la peau peuvent également apparaître.
Le lipome peut-il être traité par liposuccion ?
En particulier dans le cas d’une grosseur graisseuse, il est parfois possible de procéder à une ablation par liposuccion. Les incisions nécessaires pour les canules sont petites. Les zones concernées peuvent être traitées de telle sorte qu’il n’y a généralement pas de bosses à craindre. L’inconvénient est toutefois qu’il n’est pas toujours possible d’aspirer complètement le lipome. Les cellules adipeuses restantes peuvent se développer à nouveau et entraîner la formation d’une masse graisseuse. Les cellules du lipome sont également beaucoup moins faciles à évaluer par le pathologiste, car elles ont été fortement maltraitées mécaniquement et sont en grande partie détruites. Les lipomes conjonctifs, généralement plus petits, sont en partie très durs et donc inaccessibles à la liposuccion.
Quelles sont les précautions à prendre après l'opération ?
Pour un petit lipome, il n’y a pas de particularités concernant le traitement ultérieur.
Après l’opération d’une grosse masse graisseuse avec un fort pédicule vasculaire, un bon pansement compressif permet de minimiser le risque de saignement ultérieur. Dans ce cas, une certaine immobilisation est également utile. En cas de grosse cavité dans la plaie, il faut parfois utiliser un matériel de compression. C’est également le cas après une liposuccion d’un lipome.
Thèmes associés à ce sujet
- Liposuccion
- La lipomatose, dont fait partie le lipœdème, est une maladie associée à un trouble de la répartition des graisses, caractérisée par la présence de multiples (nombreux) lipomes ou d’une accumulation de tissu adipeux de type lipome dans certaines régions.
- Lipœdème