En chirurgie plastique, il est souvent nécessaire de faire une demande de prise en charge.
La chirurgie plastique traite souvent des malformations et des maladies dont la transition vers la norme de santé est floue. Dans ces cas, il est judicieux de clarifier la question de la prise en charge des coûts avec la caisse d’assurance maladie avant l’opération et d’établir une demande correspondante.
Si celui-ci est ensuite approuvé par écrit par la caisse de maladie, les mauvaises surprises sont quasiment exclues.
Comment obtenir une telle demande ?
Exemple de Mme Muster : elle a perdu 60 kg en 3 ans (de 130 kg à 70 kg), ce qui a entraîné un relâchement de la peau et un tablier cutané graisseux au niveau du ventre.
Mme Muster avait des taux de lipides sanguins élevés, des douleurs articulaires et des problèmes de colonne vertébrale. Son médecin traitant lui a conseillé de perdre du poids, ce qu’elle a fini par faire.
Elle s’est présentée dans une clinique de chirurgie plastique afin d’obtenir des conseils sur la possibilité d’éliminer l’énorme tablier de graisse cutanée.
Faut-il faire une demande de prise en charge ? Oui, c’est le chirurgien plasticien qui rédige cette demande.
Il doit décrire les antécédents médicaux et les résultats qui ont été obtenus. Après une perte de poids, la caisse d’assurance maladie demande souvent de prouver que le patient est capable de maintenir son nouveau poids (généralement environ 2 ans).
La patiente s’adresse maintenant à la caisse d’assurance maladie avec sa demande de prise en charge des coûts.
Après un certain temps, une réponse est donnée ou le patient est invité à se rendre chez un expert du service médical de la caisse de maladie pour un examen. Celui-ci prend alors la décision d’accorder ou non le remboursement.
D’autres rapports d’examen peuvent être ajoutés à la demande de prise en charge.
Après avoir perdu du poids, Mme Muster a vu ses taux de lipides sanguins, ses douleurs articulaires et ses douleurs à la colonne vertébrale s’améliorer. Elle ne consultait donc presque plus d’orthopédiste.
Mais elle souffrait désormais de macérations et d’infections fongiques récurrentes dans le pli situé sous le tablier cutané graisseux de l’abdomen, ce qui l’obligeait à suivre un traitement dermatologique régulier.
Ce problème a également entraîné un trouble dépressif réactionnel pour lequel Mme Muster a suivi un traitement psychologique.
Elle a donc reçu des rapports de l’orthopédiste, du dermatologue et du psychologue en plus de la demande de prise en charge du chirurgien plasticien.
Après avoir consulté l’expert du service médical de la caisse de maladie, il n’a pas fallu longtemps pour que sa demande soit acceptée et que Mme Muster puisse être opérée.
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